Bien qu’une fin prochaine de la COVID-19 à l’échelle planétaire n’est pas pour demain, il semble y avoir un ralentissement notable de la pandémie au Québec. Évidemment, les mesures exemplaires et exceptionnelles respectées par la majorité des Québécois y font pour beaucoup. Voici quelques éléments clés qui donnent espoir de vaincre la COVID-19 et d’un retour à la presque normale au pays.
Les bonnes nouvelles d’abord, de l’espoir de vaincre la COVID-19
Tout d’abord, il faut se le dire, le principal risque de la COVID-19 est notamment sa cascade inflammatoire qui donne peu de répit à ceux qui en sont la cible. Des conséquences graves qui peuvent mener, vous le savez déjà, jusqu’au décès. Aussi, il faut avoir en tête que nous ne sommes plus au jour 1 de la pandémie. En quelques mois à peine, nous en avons appris beaucoup sur le virus. Voici quelques faits qui peuvent nous donner espoir à court terme.
- D’après les données récentes de l’OMS (10 août 2020), il y a présentement 28 vaccins contre la COVID-19 qui présentent des résultats plus que probables. Il y en a 6 qui sont en phase 3 clinique. La phase 3 ou « étude pivot » est l’étude comparative d’efficacité proprement dite. En cas de positivité, elle conduit à une demande d’autorisation de mise sur le marché. Elle compare le traitement soit à un placebo, soit à un traitement de référence.
- La mise au point a été réellement accélérée. On avait initialement annoncé que la création d’un vaccin devrait prendre au minimum 12 à 18 mois. Nous en sommes à peine à 8 mois et déjà 28 candidats vaccins sérieux.
- Pour diminuer les risques de décès dus à la COVID-19, on attend prochainement des traitements qui pourraient faire chuter brutalement les besoins d’hospitalisation, en particulier les essais menés sur l’hydroxychloroquine notamment en Europe et à Montréal.
- Enfin, nos mesures de distanciation sociale, le lavage des mains et le port du masque obligatoire dans les endroits publics ont fait chuter drastiquement le nombre de nouvelles éclosions, d’hospitalisations et le recours aux soins intensifs.
- Bientôt 8 000 préposés aux bénéficiaires seront à la rescousse d’un système de santé à bout de souffle.
Maintenant, la réalité
Malgré un lot de nouvelles plutôt encourageantes, on n’est pas sorti de l’auberge. Plusieurs pays comme le Brésil ou les États-Unis font fi des mesures élémentaires de protection. Pire encore, dans ces pays, les cas explosent de façon exponentielle et l’ampleur de l’épidémie pourrait constituer un risque réel chez nous. Voici quelques autres éléments que nous devons prendre en compte.
- Même si on avait aujourd’hui un vaccin des plus efficaces, il faudrait compter plusieurs mois avant de le fabriquer et de l’inoculer à la population.
- L’administration du vaccin ne sera pas simple, les anti-masques d’aujourd’hui se transformeront en anti-vaccins de demain (on n’a pas fini avec les théories conspirationnistes et les défenseurs de la soi-disante « liberté des choix » au Québec).
- Certains spécialistes en santé pensent que la COVID-19 pourrait être présente pendant une très longue période, voire s’installer définitivement dans des mutations différentes et présenter un risque permanent.
- Des dirigeants cabochons et entêtés de certains pays vont toujours nuire à l’économie mondiale au profit de leurs idéologies mal fondées.
Enfin, j’aime mieux me concentrer à court terme sur ce que nous pouvons contrôler. Avec l’adoption de mesures sévères et de comportements responsables, il est réellement possible d’avoir un Québec avec moins de 100 cas actifs à plus ou moins court terme. Ce qui viendrait à dire que le retour à la presque normale est beaucoup plus près que nous le croyons… Bref, il faut croire en l’espoir de vaincre la COVID-19!