Tous les chefs d’entreprise savent très bien qu’une embauche ratée coûte beaucoup d’argent. Toutefois dans la tempête du goût du jour, ces mêmes entrepreneurs demandent à tous de diminuer leurs dépenses pour les biens non essentiels.
Et nous voici soudainement en période d’austérité, coupures dans l’affichage et les tests d’embauche et on envoie promener les chasseurs de têtes et les autres consultants. Notre administrateur principal reçoit un trophée pour sa bonne gestion et les autres employés écopent d’une surcharge de travail.
Du jour au lendemain, notre professionnelle des ressources humaines se retrouve à tout faire seule…! Soudainement, tout devient urgent, les demandes d’embauche s’accumulent, les tâches administratives des RH ne se terminent plus, et la fatigue et la morosité commencent à s’installer en disant bienvenue aux erreurs.
Oups, quelques mois plus tard, on se rencontre qu’on a fait une erreur d’embauche. Ce processus long et coûteux se solde donc par un congédiement qui a coûté combien, me direz-vous?
Dernièrement, un article qui circule sur le Web mentionne que pour la première année d’embauche, c’est 30 % du salaire qu’on a perdu. Un autre article mieux étoffé sur le sujet des emplois de cadres parle d’une perte potentielle de 840 000$. Ironie du sort, on est en plus mauvaise posture qu’au début de l’exercice avec un climat de travail plutôt négatif.
Bref, il faut réellement investir dans les embauches, quoi que votre gestionnaire en pense. N’oubliez pas qu’une offre d’emploi, c’est aussi une publicité pour votre entreprise, cela démontre que vous êtes en bonne posture financière ou en croissance. Une publicité plus que positive pour votre compagnie et un coût minime par rapport au risque.