À la fin du secondaire, tous doivent choisir du moins au Québec, ce qu’ils veulent faire dans la vie… Choisir la bonne carrière à 17 ans pour les 40 prochaines années, même s’il s’agit d’un mal nécessaire, est un casse-tête pour la moyenne des jeunes! Le décrochage scolaire est déjà omniprésent au secondaire et continue d’être un phénomène alarmant surtout pour les parents. Selon la dernière étude de la firme léger parue le 22 octobre dernier, c’est plus de 40% des parents qui craignent de voir leur enfant décrocher lors de son parcours à l’école secondaire! et si on raccrochait nos jeunes en les faisant rêver pour qu’ils demeurent sur les bancs d’école plus longtemps?
LES Y ET LE PLAN DE CARRIÈRE
Ayant beaucoup de jeunes proches de moi, je les entends souvent me dire combien ils ont peur de s’encastrer dans un travail de bureau routinier et sans artifices. Travailler pendant 40 ans dans le même métier, le même secteur d’activité, en découragent plus d’un. Il faudrait expliquer aux Y qu’il y a un monde de possibilités qui s’ouvrent à eux. Aujourd’hui, on peut changer son style de vie en un tour de main, suffit d’avoir au moins un DEC ou un bac, pour faire les choses autrement. Un plan de carrière, on n’en a pas à 17 ans, pourtant il serait si facile de faire rêver nos jeunes pour qu’ils deviennent les prochains leaders de demain!
TROUVONS DES MODÈLES À SUIVRE!
Des entrepreneurs inspirants, des gens de métier performants, des professionnels tous azimuts compétents, il en pleut au Québec. Pourquoi ne pas en sortir quelques-uns de leur tour d’ivoire et les inviter dans les écoles pour inspirer nos jeunes… Je pense également à des journées d’exploration où les jeunes pourraient voir concrètement ce qu’ils auront à vivre plus tard en choisissant tel ou tel métier! Et si la voie à suivre était de faire valoir aux jeunes des compagnies ayant une philosophie proche de leurs aspirations…
CRÉER DES CONDITIONS GAGNANTES 2.0!
Il faut comprendre que pour les jeunes de la génération Y à laquelle j’appartiens notamment, que les Américains appellent d’ailleurs la Net generation, les TI font partie de la vie courante. Nos environnements de travail devraient s’adapter à cette réalité en offrant plus de place à la créativité, au brainstorming, en sortant les gens de leurs tâches quotidiennes.
Pour que les jeunes aient leur place sur le marché du travail, il faudrait également quelque peu modifier nos façons de faire en entreprise. Miser sur le télé-travail, sur les horaires de travail souples, créer des environnements de travail ludiques, offrir plus de vacances, sont des moyens de raccrocher nos jeunes. Chez-nous par exemple, dans ma compagnie Techno-Communication, tous les postes sont à 4 jours/semaine, les vendredis étant payés pour sortir du quotidien, prendre soin de soi, faire les commissions en vue du week-end, etc. Conséquence : tous nos employés sont plus productifs et dédiés!
En tant qu’entrepreneure, je pense que c’est à nous de changer les choses, au privé on est souvent plus créatif et ancré dans la réalité de nos employés. Amis entrepreneurs, prenons la situation en mains et changeons nos façons de faire en créant des environnements de travail motivants bien ancrés dans la réalité des Y!
Source : Radio-Canada.ca